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"Un vignoble sans nul doute le plus sauvage et le plus grandiose qui soit, accroché au nord du Portugal, crucifié de part et d'autre du fleuve Douro.
Une vallée rude, austère, et comme soumise aux caprices de quelque divinité démente. L'été, il y règne une étouffante chaleur de forge, la terre calcinée demande grâce. L'hiver, "même les yeux des sarments pleurent de froid". Et puis le vent tournoyant, la grêle, les brouillards, les orages..., le sol âpre, ce climat violent font le Porto. Et son paradoxe le plus émouvant est bien là".
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